RATUR

BIOGRAPHIE

Arthur Maslard dit Ratur est né au Havre en 1983. Attiré par le dessin et les arts graphiques, il se dirige en 2001 vers une école de communication visuelle où il rencontre le graffeur Rouennais Madkow. C’est avec Madkow et son frère Sckaro qu’il réalise ses premières fresques et fonde le collectif MV3.

Indépendant depuis 2007, il travaille principalement le graphisme et l’illustration mais n’a jamais lâché la bombe et les pinceaux. Sa participation aux différents festivals d’art de rue et ses expositions en Europe et aux États-Unis le pousse progressivement vers une carrière d’artiste international.

Le travail figuratif de Ratur interroge sur les relations qu’entretiennent les artistes issu du graffiti et les grands genres picturaux classique. Ses influences très européennes tournent autour de la peinture classique, du graphisme et du graffiti. Il met en scène des personnages de manière contemporaine, qui semblent vouloir rester anonymes. Malgré son approche réaliste il ne cherche pas à reproduire la réalité et joue avec différents traitements graphiques selon les plans ou la profondeur de champ. La main, omniprésente dans ses oeuvres, nous permet souvent de situer le contexte et nous indique quelles sont les intentions ou la situation du personnage.

« La main est souvent le premier lien entre l’objet et l’homme, entre le peintre et son œuvre. Elle transmet sur la toile ce que le peintre imagine. Elle est le meilleur moyen de réaliser quelque chose, c’est pourquoi elle est toujours présente dans mes œuvres. Les personnages sont importants dans mes compositions mais l’identité ne l’est pas, les mains sont souvent plus expressives qu’un visage, elles nous permettent souvent de situer le contexte et nous indiquent quelles sont les intentions ou la situation du personnage. Je préfère suggérer une situation plutôt que de la représenter directement… »

L’idée était d’intégrer l’oeuvre à ce géant de béton composé de perspectives démesurées. Le point de fuite aligné aux marches des gradins nous offre une distortion de l’espace à nous faire perde tout repère.Il suffit de pencher la tête vers la gauche ou la droite pour que la composition prenne une toute autre dimension. Ratur met en scène un personnage comme perdu dans la matrice d’un jeu vidéo. Symbole de renouveau, il semble vouloir donner vie à cet environnement grisâtre en y ajoutant de la couleur. Le jeu de pixels en arrière plan, comme un flou, une profondeur de champ, nous plonge vers d’insondables profondeurs.

On en aurait presque le vertige…

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